VOTRE ORGANISME A ÉTÉ FONDÉ EN QUELLE ANNÉE ?
1979
VOUS REPRÉSENTEZ COMBIEN DE MEMBRES, DANS COMBIEN DE RÉGIONS ?
47 maisons membres dans 16 régions
HMMMMM, INTÉRESSANT ! ET QUE FAITES-VOUS AU JUSTE (MISSION) ?
Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (auparavant le Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale) constitue un vaste réseau résolument engagé, depuis 1979, pour le droit à l’intégrité physique et psychologique des femmes.
De par sa mission d’éducation, de sensibilisation et d’action, le Regroupement :
- Contribue à faire évoluer les lois et les politiques afin de rendre plus adéquates les mesures de protection pour les femmes et les enfants victimes de violence conjugale;
- déploie un éventail de stratégies de prévention permettant à la population, aux intervenantes et intervenants sociaux, et au gouvernement de mieux comprendre, dépister et agir en matière de violence conjugale;
- conçoit, élabore et offre plusieurs formations et publications;
- assure à ses membres un lieu de réflexion, de formation continue et de mobilisation;
- représente les maisons d’aide et d’hébergement devant les instances publiques et gouvernementales.
Il regroupe actuellement 47 maisons d’aide et d’hébergement réparties dans 16 régions administratives du Québec. Leur mission spécifique est de travailler avec et pour les femmes violentées, afin que cette violence cesse. Les maisons travaillent au plan individuel et au plan collectif pour contrer la violence conjugale.
Grâce à la collaboration et à l’expertise de ses membres, le Regroupement intervient aux niveaux fédéral et provincial sur toute question qui peut avoir un impact sur le « droit à la vie, ainsi qu'à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté » des femmes dans un contexte conjugal et, par extension, de leurs proches. Il intervient sur l’ensemble des conditions qui peuvent entraver ou faciliter l’exercice de ce droit, donc dans des domaines aussi variés que la santé et les services sociaux, l’habitation, la sécurité du revenu, la justice, la protection de la jeunesse, la sécurité publique, l’aide et l’indemnisation des victimes.
QU'AVEZ-VOUS FAIT DE BON CETTE ANNÉE ?
- Représentations dans le cadre de l’élaboration du 3e plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale
- Participation à l’implantation d’un projet pilote visant à améliorer la sécurité des victimes de violence conjugale et de leurs proches
- Sensibilisation des ministères concernés à la nécessité de rendre accessibles des services de supervision de droits d’accès.
- Rédaction et présentation d’un mémoire sur les dispositions sur la médiation familiale contenues dans l’Avant-projet de loi instituant un nouveau code de procédure civile
- Publication d’un fascicule grand public permettant de distinguer la violence conjugale d’une chicane de couple
- Refonte de notre site web pour fournir plus d’information sur la problématique de la violence conjugale
- Campagne de cartes postales destinées aux proches des victimes de violence conjugale
- Nombreuses sorties médiatiques
- Évaluation de notre stratégie de formation continue (formations destines aux membres)
- Développement d’une formation sur l’intervention auprès des femmes multi-éprouvées
- Élaboration d’un guide sur l’intervention-jeunesse en maison
- Dispensation de 4 formations à nos membres (au total 35 sessions de formation ont été offertes)
- Mise sur pied de groupes de co-développement pour les coordonnatrices de maisons
- Soutien à l’implantation d’une nouvelle base de données statistiques pour les membres
- Décentralisation de l’implantation d’un programme de prévention de la violence dans les écoles
- Mémoire sur le Projet de loi visant à lutter contre l’intimidation et la violence à l’école
- Collaboration à des recherches
- Participation aux travaux du Comité des 12 jours contre la violence faite aux femmes et à l’organisation des actions
- Participation à plusieurs lieux de concertation
QUELLES SONT LES GRANDES LUTTES QUE VOUS MENEZ OU AVEZ MENÉES (GAGNÉES OU PERDUES) ?
- La reconnaissance de la violence conjugale comme un problème social par le gouvernement du Québec (Politique d’aide aux femmes violentées, 1985)
- La reconnaissance des actes de violence commis en contexte conjugal comme des actes criminels (Politique d’intervention en matière de violence conjugale, 1986)
- L’élaboration d’une politique gouvernementale en matière de violence conjugale dont les orientations sont féministes (Politique d’intervention en matière de violence conjugale, Prévenir, dépister, contrer la violence conjugale, 1995).
- La possibilité pour les femmes victimes de violence conjugale de se soustraire à la médiation familiale.
- La possibilité pour une femme victime de violence conjugale ou d’agressions sexuelles de résilier son bail si elle n’est pas en sécurité dans son logement (art 1974.1 du C.c.Q).
- L’obtention d’un premier plan triennal de financement en 1986 et le rehaussement du financement des maisons à un niveau permettant de rendre les services accessibles aux femmes victimes de violence conjugale en 2003.
- Un meilleur accès à l’aide juridique
- Une amélioration du système d’indemnisation des victimes d’actes criminels
- Une meilleure évaluation de la sécurité des victimes de violence conjugale
- Lutte pour l’obtention et le maintien du registre des armes à feu.
- L’accès au logement pour les femmes victimes de violence conjugale
- La prise en compte de la violence conjugale dans la Loi sur le divorce et dans les décisions relatives aux droits de garde et d’accès aux enfants.
- L’accessibilité à des services de supervision des droits d’accès pour protéger les mères et enfants victimes de violence conjugale
QUE FERIEZ-VOUS SI VOTRE FINANCEMENT ÉTAIT REHAUSSÉ ?
- Nous offririons plus d’activités de formation à nos membres;
- Nous offririons gratuitement notre programme de prévention dans les écoles;
- Nous produirions plus de matériel de sensibilisation à la violence conjugale;
- Nous diminuerions les frais que nos membres doivent payer pour la vie associative.